[Expédition] Direction Fairfax

Nous voila donc partit pour Fairfax. Ce moment, nous l'attendions tous et Dieu seul sait ce qui se trouve dans cette ville délaissée par le temps. Nous marchions donc en diretion de l'est, suivants une vielle route marquée par les explosion avec une chaussée déformée et fissurée. Chacun marchait silencieusement. William se remémorait le bon vieux temps ou il était le meilleur tireur de Rivet City, abbatant ses cibles par des tirs rapides et précis.

Au bout d'une heure de marche, nous arrivions donc vers un énorme rocher obstruant notre chemin et nous dûmes le contourné.
Gator étant le mieux protégé, il avançait devant. Il entendit des pas et gémissements courts se rapprochants, comme une bête se faisant poursuivre. William se pencha pour regarder se qui se trouvait de l'autre côter du rocher: des rataupes !
Ils étaient 4, et se dirigeaient vers nous. Chacun sortit son arme et Gator arma son fusil d'assaut; mais ils ne semblaient pas vouloir nous attaqués. Un des rataupes fut soudain fauché par une sorte grosse bête poilue et féroce: un Yao Guai ! Et il y en avait un autre quelques mètres derrière le premier!

Chacun des membres du groupe se positionna a couvert de manière a avoir un angle de tir correct. Gator vînt se placé a l'avant derrière un un tas de grava haut de 1 mètre et débuta les tirs par une rafale d'une dizaine de balles sur le premier Yao Guai: quelques balles vînrent se loger dans la fourrure épaisse de la bête qui continua sa course sauvage sans broncher.

Malheureusement, il fallait plusieurs tirs successifs pour abattre une de ces créature et le reste des rataupes se dirigeants vers les membres de l'éxpédition ne faisait que géner la ligne de vision, et ne facilitait donc pas la tâche.

Le deuxième Yao Guai déchiqueta un autre rataupe.*putain, ces bestioles abandonnent jamais...* lança William.

Notre vie dépendais donc de quelques tirs précis dans la tête d'un de ces animals, car Gator savait qu'une balle bien placée pouvait éviter bien des problèmes et de gaspiller des munitions inutilement...

HEYDRICH pesta intérieurement contre le soudard: il a attiré l'attention de ces deux bêtes immondes, jusqu'alors occupées à chasser ces rataupes.

Il aurait été si facile de s'esquiver en faisant en large détour ou de se cacher derrière le monticule, ses Yao guais, affamées et attirées par l'odeur des rataupes, seraient passés au large.....

Les munitions étaient précieuses, il ne fallait pas les gâcher en tirs inutiles à trop longues portées: prenant son fusil à canon scié, HEYDRICH s'embusqua, les nerfs à fleur de peau, derrière le mont de gravats ....

La seconde bête s'attaqua à la chair du rataupe qu'elle venait de tuer, ce qui était une bonne chose, mais la première, bien que lourdement blessée, fonçait vers le groupe.....

Elle fonçait vers le paladin pour se venger, mais, arrivée à distance plus que correcte, HEYDRICH, qui avait largement eu le temps de viser et de suivre les mouvements de la créature, tira ses deux balles dans la cuisse du prédateur qui, en pleine charge, s'affala sur le sol, emporté par son élan sur 4 bons métres....

Il ne reste plus qu'à l'achever....

Equipement restant:

Spoiler:

Et voilà l'équipe au complet en route pour Fairfax. 2 jours de marches les attendais. Mais qu'importe, du moment qu'ils y arrivent vivant...

A peine une heure de marche plus tard, des cris de Rataupes se firent entendre. Sonora pouvait reconnaitre ces cris à des kilomètres. Mais là n'était pas le problème. Le problème, c'était le cri en lui même : un cri aigu et strident. Les rataupe ne font se cri que dans un cas de figure : lorsqu'ils se font tuer. Mais là, il ne s'agissait d'aucun des membres de l'éxpédition. Quelque seconde plus tard, Sonora su pourquoi les rataupes craient ainsi : ils se faisait tuer les uns après les autre par deux Yao guai !

Tout le monde sortit son arme et visait les deux créatures. Gator fut le premier à tirer une salve de balle sur le premier Yao guai, qui continua sa route sans broncher. La fourure des Yao guai est épaisse, donc les projectile normaux ne sont que très peu éfficace sur eux...

Par chance, Heydrich tira dans la patte du premier Yao guai : comme elle l'éspérait, le Yao guai trébucha, soit à cause de la surprise, soit à cause de la douleur. Quoi qu'il en soi, il était immobile. Sonora eu alors tout le temps néssécaire pour viser la tête du monstre et l'éliminer.

* Plus qu'un * se dit-elle en rechargeant son fusil.

Le premier des deux Yao guai venait de tomber sous les balles précises de Sonora. Diego se tenait pret pour affronter le second, déjà pas mal amoché par quelques tirs de ses camarades. Diego porta son fusil de chasse à l'épaule, puis se courba afin de viser l'animal furieux. Ce n'était pas la première fois qu'il était chargé par une de ces créatures, ce n'était pas non plus la plus imposante qu'il avait eu dans sa ligne de mire, pourtant Diego sentait ses mains trembler. La première décharge fut lamentable. Diego venait de rater le prédateur d'un bon mètre, ce qui le fit hurler de rage. Il tira la molette puis se repositionna, cette fois ci plus calmement.

Dans un balais de sang formidable, la seconde décharge perfora le flanc gauche de la bête, qui poussa un long hurlement plaintif. Puis elle vacilla. Elle balança étrangement son crane de gauche à droite, laissant échapper de ses babines de long filets de bave. Il ne fallait pas perdre de temps, Diego tira une seconde fois la molette de son fusil, puis se pencha à nouveau...

La bête se tenait maintenant presque immobile. Chancellante, sanguignolante, halletante, la bête était à portée de fusil, luttant instinctivement contre une mot certaine, qui l'attendait, la narguait, lui tendait les bras. Diego visa, mais ne put se décider à presser la détente. Il lui semblait que la bête avait son compte. Depuis 7 ans il avait tué, des hommes, des femmes, des bêtes, des monstres, mais il n'était jamais réelement parvenu à se résigner à adopter les règles de la loi du talion. Il ne s'y était d'ailleur jamais plainement soumis, ce qui lui avait valu quelques soucis...

Son préconstruit semblait lui ordonner de ne pas achever cette créature. Chaque fois qu'il avait ôté la vie, il s'était senti incompréhensiblement honteux, sale, même lorsque sa propre vie en avait dépendu. Ce sentiment, issu de son éducation et de son vécu confortable au sein de l'abris 101, où reignaient paix et consensualité, le conduisait à cet instant même à "éparger" un monstre de la mort, alors que cette dernière aurait en réalité mit un terme à d'attroces souffrances. Les tergiversations de Diego passèrent inapercu; un centième de seconde après que Diego n'ordonne à son doigt de relacher la gachette, une décharge, probablement venue de Heydrich, de Sam ou de Ted (Diego l'ignorait) vint achever l'animal.

On put entendre l'ultime coup de feu résonner au loin à des kilomètres pendant quelques secondes... Puis le silence se fit à nouveau. Personne ne broncha pendant une bonne minute, aucun son, aucun regard. Routine? Nervosité? Probablement quelque chose de celà. L'expédition se remit en marche, et les langues se délièrent petit à petit à nouveau.

hrp: sincèrement, j'aime bien ton style littéraire, Diego...A la fois imaginatif, fluide, compréhensible, prenant et sensitif....

Après cet incident, heureusement sans conséquence sur la santé des membres de l'expédition, le groupe se remit en route, une vague appréhension, étrange et sourde, prenant peu à peu le pas sur la tranquilité d'esprit de HEYDRICH....

Au fur et à mesure que les kilométres défilérent, quelques discussions furent lancées, mais brèves et peu fournies, l'ensemble des membres étant aux aguets du moindre mouvement, du moindre bruit...

Enfin vint le soir, le crépuscule prenant la relève du chaud soleil de cette journée accablante de chaleur: il fallait trouver un abri pour la nuit, sûr et peu exposé.

HEYDRICH conseilla aux autres de chercher, chemin faisant, un endroit à l'écart de toutes routes, dans lequel se dissimuler, facile à défendre, mais avec la possibilité de se replier si nécessaire...

Le groupe continua sa progression en direction d'un lointain groupement de debris, vestiges possibles d'un quelconque batiment de moyenne taille d'avant guerre, qu'il jugea idéal, mais, arrivés a à peine une cinquantaine de mètres de l'endroit, un éclair de lumière en jaillit et vint se fracasser à quelques mètres de l'expédition, alors qu'une voix séche ordonna : "HALTE !!!! ou nous ouvrons le feu !!!!!".

"Aucun endroit où s'abriter...." Pensa aussitôt HEYDRICH, "Nous sommes à découvert!!! Mauvais, très mauvais ça...".

"Qui êtes vous ???" demanda cetet fois une voix de femme, "et que voulez vous????".

HEYDRICH fût rassuré: si ces gens étaient des bandits ou des meurtriers, ils n'auraient pas posé cette question...Ils auraient directement ouvert le feu... et faient un 'carton' comme dans un stand de tir.....

hrp: la haine!!!!! J'ai posté un texte assez long et ça l'a pas affiché :/

"Qui êtes vous ???" demanda t'elle, "et que voulez vous????".


Pointant son sniper et visant la tête du maraudeur en armure, elle attendait leur réponse.

Certes, le 'soldat 'du groupe possédait une armure de la confrérie, comme celle du lieutenant qu'elle avait receuillit et soigné il y a de cela deux semaines, alors qu'il était mourrant, et qui, maintenant, pointait son fusil à plasma sur le groupe..mais il pouvait l'avoir dérobé sur un soldat qu'il aurait tué...Après tout, tout était possible en ce monde cruel....

Ils étaient plus nombreux, mais à découvert, et cela lui conférait un avantage indéniable....

Elle repose alors sa question: "Qui êtes vous? et d'où venez vous?".

Mathews était aussi tendu que sa bienfaitrice. Qui étaient ces maraudeurs? ils ne le savaient pas, mais il se tenait prêt à toute éventualité.

Cela fait deux semaines qu'il se trouve dans la zone, au début pour guérir des cruelles blessures de son affrontement avec un groupe de raiders, dans lequel son coéquipier avait trouvé la mort et qui aurait pu aussi lui coûter la vie s'il n'avait pas été trouvé, grièvement blessé, se vidant de son sang, par Carine, cette pauvre fille qui survivait seule depuis la mort de son fiancé, il y a un an de cela.

Depuis quelques jours, il patrouillait dans les environs, aux aguets, ce qui lui a permis de repérer, à bonne distance le groupe....Ils auraient souhaité les voir passé au loin, mais, maintenant qu'ils se dirigeaient vers leur câche, il fallait agir....

Fusil à plasma pointé dans leur direction, il attendît la réponse des étrangers....

Le faiseau de lumière mit les yeux de Diego au supplice. De cette manière, il était impossible de distinguer quoi que ce soit en provenance de la source de lumière. Le vieux bâtiment en ruine qui aurait pu faire office de refuge pour la nuit semblait en réalité être un nid de raiders. C'est en tout cas ce qu'il pensait, jusqu'à ce qu'une voix ne s'élève, et ne demande:

"qui êtes vous, et que voulez vous?"

C'était la voix d'une femme. Une voie calme où se mélaient anxiété et fermeté, et qui apaisa Diego quelque peu. Un raider hurle, crache, pouffe vulgairement de rire à la seule odeur du sang et tire sans sommation. Un raider n'a que faire de connaitre vos noms et motivations, il veut votre mort. Aucun raider n'est suffisament civilisé pour prendre compte de ces détails. C'est précisement ce qui vint à l'esprit de Diego, et qui le rassura un instant.

Dix bonnes secondes s'écoulèrent durant lesquelles chacun semblait peser une réponse qui éviterait tout déclanchement d'hostilité. C'est enfin Diego qui fut le plus prompt:

"Nous ne cherchons pas d'ennuis... Nous sommes un petit groupe de scientifiques en route pour Fairfax, nous avons apercu ce vieux bâtiment en ruine du haut de la colline, et nous souhaitions nous y abriter pour la nuit."

Auncune réponse ne se fit entendre. Après quelques secondes d'attente, Diego reprit:

"Si vous occupez ce bâtiment, et bien nous poursuivrons notre route sans faire de vagues.."

Cette fois ci la réponse fut immédiate...



HRP: Merci pour le compliment lors de ton dernier post Cryo, ca coute rien et ca fait plaisir!

C'était moi qui fermai la marche. L'ordre était venue naturellement, Gator, tel un gros tank, avançait à l'avant, puis venait Diego sûr de lui, Sonora à l'affut d'un moindre geste ennemi, Heydrich sortant son plan de temps en temps, Ted l'air un peu apeuré et enfin moi. Le temps s'annonçant assez chaud comme à son habitude, j'avais laissé mon blouson de cuir à la clinique et avait seulement enfilé un vieux T-shirt bleu. Je portai mon fusil de chasse sur mon dos, mon couteau dans ma botte gauche et mon 9mm contre ma cuisse droite.
Nous quittâmes Megaton, et longèrent ce qui avait été autrefois une route, le béton était complètement éclaté, et des restes de traces de vie jonchaient les côtés de la route : des chaussures toutes seules, des boîtes de conserves vides, des voitures abandonnées depuis presque un demi-siècle à vue d'œil et nous croisâmes même un énorme frigo disposé en plein milieu de la route, il était remplie de cailloux, détail assez intriguant...
Je discutais avec Ted depuis bientôt une demi-heure du frigo et du pourquoi du comment avait-il atterri là, de son utilité etc... lorsque des cris déchirèrent le silence des Terres et nous tirèrent de notre discussion. Nous regardâmes dans cette direction et aperçurent des rataupes se faisant attaquer par des Yao Guai.

" Putain, ces monstres sont énormes ! " soufflai-je, à l'attention de personne en particulier...

Alors que les Yao Guai semblaient se calmer, Gator se précipita contre un rocher et tira une rafale de tir en direction d'un des Yao Guai, qui se retourna violemment vers Gator et chargea... J'étais pétrifié, j'étais toujours collé à Ted, nos deux têtes étant tournés vers le Yao Guai enragé, Sorona et Heydrich se positionnèrent de façon à pouvoir tirer sur lui. Heydrich le blessa à la jambe et il s'écroula en pleine course, se trainant sur plusieurs mètres... Même lourdement blessé et au sol, le Yao Guai avait l'air d'un démon et semblait tenter de ramper vers nous... Sonora pointa son arme et l'abattit.
J'empoignai lentement mon fusil de chasse. Le deuxième Yao Guai qui avait déjà bien compris que la meilleure défense pour lui était l'attaque se dirigea vers Ted et moi qui étions resté en plein milieu de la route lorsque Diego sortit son arme et tira deux balles meurtrières. La créature s'arrêta, sembla s'effondrer et avança malgré tout de quelques mètres, Diego sembla hésité, chose que je ne fis pas, sa santé m'important plus que n'importe quel autre facteur, je calai mon arme contre mon épaule, visai lentement la tête abasourdie et hébété du Yao Guai et tirai la gâchette. Je fis mouche, et le Yao Guai s'effondra.

" Holy Shit ! Qui veux du Yao Guai fourré aux plombs ? " lançai-je pour me détendre, encore assez choqué par ce qu'on venait de vivre...

Malgré tout, l'expédition continua, les membres étant tout de même assez soulagé qu'il n'y ait pas eu de problème. Puis d'un coup le détail me revint dans la tête, je me tournai vers Ted et lançai :

" Mec, la lumière à l'intérieur du frigo était allumée ! Comment t'expliques ça ? "

Heydrich formula l'hypothèse qu'il y avait peut-être un câble souterrain apportant de l'électricité au frigo. Et la discussion reprit, tout comme avant le combat.
Puis le crépuscule arriva, Heydrich nous conseilla de commencer à chercher un abri où dormir, je jetai un coup d'œil autour de moi et ne vis rien d'autre que du vide... du vide intersidéral... Nous finîmes tout de même par arriver à un vieux bâtiment délabré. La nuit tombait et lorsque cette lumière jaillit tout d'un coup de nul part, je fus ébloui pendant quelques secondes...

" ??? : HALTE ! Ou nous ouvrons le feu ! "

La voix semblait venir du bâtiment qui nous surplombait, avec la lumière dans la face, nous avions peu de chances de survie si le propriétaire de cette voix décidait de faire feu... C'est pourquoi je réprimai mes envies d'insultes...

* Petite tapette, nous attaquer de nuit en nous foutant la lumière dans la gueule ! Viens donc te battre en homme Radcafard de mes deux ! * pensai-je plutôt enragé...

" Aïe Aïe Aïe ! On est pas dans la merde ! " soufflai-je.

Une voix féminine s'éleva dans le silence embarrassé de la scène.

" Voix féminine : Qui êtes vous ? et que voulez vous ? "

Je sentis un petit soulagement s'opérer, et ce chez tout le monde, cette question indiquait clairement que ces personnes n'étaient pas des Raiders, eux n'auraient pas pris la peine de poser la question, ils nous auraient juste tués et dépouillés... Diego, s'imposant leader du groupe à juste titre, prit la parole :

" Diego : Nous ne cherchons pas d'ennuis... Nous sommes un petit groupe de scientifiques en route pour Fairfax, nous avons apercu ce vieux bâtiment en ruine du haut de la colline, et nous souhaitions nous y abriter pour la nuit. Si vous occupez ce bâtiment, et bien nous poursuivrons notre route sans faire de vagues... "

Je priais intérieurement pour que la situation s'améliore, et pour ça, il fallait déjà que ces personnes somme toutes méfiantes éteigne leur projecteur :

" Auriez-vous l'amabilité d'éteindre votre lumière, parce que vous savez, c'est plutôt douloureux et on se sent plutôt oppressé... Si vous voulez discuter, tenez-nous en joue si vous en avez l'envie, mais éteignez votre lumière, s'il vous plaît... "

J'avais fait un effort et j'espérai que j'avais fait mouche...

HRP : Bon je sais que j'ai pas trop fait avancer le Rp sur ce post, mais il fallait bien que je me replonge dans le topic, ce qui est assez conséquent Je m'excuse de mon absence auprès de ceux que ça a pu gêner, je serais plus présent à partir de maintenant (eh ouais c'est la fin de l'année ! )

"Nous ne cherchons pas d'ennuis... Nous sommes un petit groupe de scientifiques en route pour Fairfax, nous avons apercu ce vieux bâtiment en ruine du haut de la colline, et nous souhaitions nous y abriter pour la nuit." répliqua l'un des hommes du groupe, avant d'ajouter "Si vous occupez ce bâtiment, et bien nous poursuivrons notre route sans faire de vagues.."

Mat se retourna vers Carine qui répondit à son regard interogateur par un haussement d'épaule perplexe.

Il entendit alors une autre voix ajouter : " Auriez-vous l'amabilité d'éteindre votre lumière?, parce que vous savez, c'est plutôt douloureux et on se sent plutôt oppressé... Si vous voulez discuter, tenez-nous en joue si vous en avez l'envie, mais éteignez votre lumière, s'il vous plaît... "

Carine se mit à sourire et Mat fis de même: des criminels ou des brigands n'auraient pas agis ainsi et auraient pris la fuite ou ouvert le feu !!!

Mat, rassuré, éteignit le projecteur, mais garda quand même son fusil à plasma pointé vers le groupe quand il se leva à moitié et leur répliqua: "OK, les gars !!! C'est bon, avancez si vous voulez !! Venez nous expliquer tout ça, on vous fera pas de mal .... si vous vous tenez tranquille....".....

Mat avait le don pour repèrer les gars dangereux et elle se sentit rassuré de savoir qu'il n'estimait pas que les individus en face d'eux puissent être des meurtriers en vadrouille.

Néanmoins, il restait sur ses gardes et cela aussi la rassurait.

'Prudence est loi' lui disait toujours sa mère.... Sniper toujours pointé vers le groupe, elle se mit en devoir de ne pas relacher sa vigilance.....

La lumière du projecteur s'éteignit et la voix de l'homme résonna une nouvelle fois dans le silence des étendues: "OK, les gars !!! C'est bon, avancez si vous voulez !! Venez nous expliquer tout ça, on vous fera pas de mal .... si vous vous tenez tranquille....".....

Cela parait évident que l'on ne pas chercher querelle à ces gens qui, sûrement, ne cherchent qu'à survivre en paix dans ce coin de désert.

Se tournant vers le reste du groupe avec un sourire qui voulait dire 'ok, tout va bien maintenant', il fit un petit signe de la main, comme pour les inviter à le suivre ... en espérant intérieurement qu'il ne commet pas d'erreur quand à son jugement des réelles intentions de ces gens....

Arrivés à quelques pas du batiment et du barrage érigé devant sa porte, un individu en armure de la CdA se présenta dans l'entrebaillement, avec, contre sa hanche, un fusil à plasma qu'il tenait cependant pointé ostensiblement vers le sol, mais près à le redresser à l'horizontale pour tirer si nécessaire. Il dévisageait HEYDRICH puis les autres membres du groupe, comme pour se faire une opinion, et, durant ce court laps de temps, HEYDRICH aperçut une jeune femme, plus en retrait, un fusil de précision posé à deux mains contre le torse.....

HEYDRICH reporta son regard sur le soldat et s'appréta à prendre la parole quand il en fut devancé par le guerrier....

Souriant à pleines dents, heureux de voir qu'ils n'avaient affaire qu'à de paisibles voyageurs, Mat s'adressa au membre le plus proche du groupe: "Eh bien!!! C'est rare de nos jours de recevoir la visite de gens 'civilisés' si tardivement", puis, riant de son trait d'humour, il fit signe d'entrer à l'ensemble du groupe en leur disant :"Désolé, les gars, si on vous a flanqué la frousse, mais, ici, perdu au milieu du désert, avec ces dingues pas très loin, à FAIRFAX, il faut être TRES prudent si on tient à la vie.... Mais, rentrez, et venez nous expliquer ce qui vous amène dans ce coin reculé de toute civilisation 'décente'....".

A la demande franche et pleine de légèreté de Sam, les occupants du tas de gravas etteignirent leur projecteur. Diego ne put s'empecher d'esquisser un léger sourire au moment de l'intervention du docteur, et ce malgrès la situation. Qu'il parvienne à garder une telle décontraction et trouver les mots justes dans ce contexte le laissait admiratif. Les yeux de Diego s'en trouvèrent soulagés, et après quelques secondes d'adaptation, ils purent enfin deviner la silouhette de l'ancien bâtiment.

Dans la nuit, l'enceinte endommagée semblait vivante. Un instant, Diego pensait voir un monstre jaillir du sol et déplier sa carcasse meurtrie jusqu'à en chatouiller la lune pâle. Cette dernière lui donnait sa teinte blancheâtre, et d'immenses poutrelles de métal, que la puissance de l'atôme s'était chargée quelques 200 ans plus tôt de tordre, plier et façonner à sa guise, formaient les bras de la créature. Ils se dressaient dans les ténèbres, prêts à cueillir, broyer et dévorer quiconque s'approcherait.

La voix d'un homme se fit entendre à son tour:

"OK, les gars !!! C'est bon, avancez si vous voulez !! Venez nous expliquer tout ça, on vous fera pas de mal .... si vous vous tenez tranquille...."

Diego fut surpris par l'invitation. La voix, ferme, amicale et enjouée, ne comportait rien d'hostile à l'encontre du groupe. Diego se retourna afin de consulter ses partenaires du regard. Heydrich, qui semblait tout aussi surpris hocha légèrement la tête en guise de réponse favorable, Sam, tout sourire avait déjà entammé sa marche vers le tas de ruine, et le reste de la troupe s'appretait à en faire de même. Diego réajusta son sac à dos sur ses épaules et emboita le pas de ses camarades.

"Eh bien!!! C'est rare de nos jours de recevoir la visite de gens 'civilisés' si tardivement" reprit la voix masculine.

A mesure qu'il s'approchait du tas de décombres, Diego put apercevoir deux silhouettes, dont une, feminine, postée en hauteur proche de l'imposant projecteur, et une deuxième, plus conséquente trahissant un immense fusil à plasma reluisant. L'homme esquissait un franc et large sourire. Il jaugea la troupe du regard, fit un signe de tête de bienvenue et s'approcha. L'homme portait une armure de combat sombre. Il exhibait fièrement son arme redoutable, et s'apprettait visiblement à parler. C'était la première fois que Diego voyait un tel bijou de technologie. D'habitude peu interessé par les armes, celle là le fascinait.

L'homme finit enfin par parler:

"Désolé, les gars, si on vous a flanqué la frousse, mais, ici, perdu au milieu du désert, avec ces dingues pas très loin, à FAIRFAX, il faut être TRES prudent si on tient à la vie.... Mais, rentrez, et venez nous expliquer ce qui vous amène dans ce coin reculé de toute civilisation 'décente'...."

Diego lâcha instantanément le fusil du regard. La phrase du combattant en armure se répétait en boucle dans sa tête... "avec ces dingues... à Fairfax...". Mille questions fusaient dans sa tête. Il les réprima toutes, il ne fallait pas griller les étapes. Cette homme en savait probablement beaucoup sur Fairfax. Sa rencontre, qui sait son aide se révèlerait peut-être providentielle. Il fallait garder les questions pour plus tard. Au prix d'un effort surhumain, Diego se contenta de répondre simplement:

"M..Merci bien..."

Acroupi derrière une bute de gravats, la scène fût intégralement suivi à la longue vue par l'un de ces dégénérés des terres désolées, accros à la violence gratuite, dont FAIRFAX est l'un des repères.

Son compagnon de voyage, voulut lui saisir l'instrument de vision lointaine pour l'utiliser à son tour, mais un bref coup de coude du premier raider lui en dissuada .... et fit jaillir du même coup du sang du nez du malheureux qui voulait savoir de quoi il en retournait.

Sur ordre d'Arlequin, dans la matinée, ils s'étaient embusqués en éclaireur sur le 'chemin' le plus praticable qui menait directement de la bourgade de MEGATON vers leur répère de FAIRFAX.

Le combattant de la CdA et celle qui l'avait acceuilli, ils savaient depuis quelques temps déja qu'ils créchaient dans ce batiment, mais Arlequin ne voulait pas, contre l'avis du reste du groupe, que l'on attaque pour l'instant ce lieu, trop bien fortifié à son goût...Il prévoyait plutôt de créer une embuscade pour buter l'un ou l'autre qui viendrait à en sortir seul...Mais depuis, l'étranger qui s'appelait Allan est venu le prévenir de la venue de ce groupe de Mégaton....

Et les voila, comme convenu.....

Un sourire en coin , il se dit alors que, s'ils réussissaient à les convaincre de les accompagner à FAIRFAX, dans leur 'jeu', Arlequin ferait d'une pierre deux coups.....

Désormais rassurée, carine mit son sniper en bandoulière sur son dos et s'avança vers un buffet qui tenait péniblement debout, appuyé contre un mur en à peine meilleur état, et en ouvrit délicatement une porte pour en sortir une bouteille d'eau ébrechée et plusieurs gobelets de terre cuite tous dépareillés et revient vers le centre de la pièce où elle déposa l'ensemble sur une table métallique pendant que la troupe de passage rentrait dans le batiment, sur l'invitation de Mat, en contournant la barricade de débris qui en obturait partiellement l'entrée....

[HJ; Bon ne sachant pas comment supprimer mon post, je vais juste faire une courte apparition dont personne ne seras rien Je ne m'imisce pas dans ce RP ]

Dust marchais depuis 6 bonnes longues heures, Fairfax etait loin derriere lui. Le rapportpour les Dissidents en en main, il continuait de le lire; "dix-sept caisse de munition, trois pharmacie, trentre-deux Raiders en dehors des egout et batiment. Fortification précaire. " Il devais retrouver deux membres des Dissident un peu plus au nord d'un vieux batiment largement délabré par les tombées des bombes. Sa combinaison de cuir lui tenais chaud, avec le vent soufflant le sables dans ses yeux il voyais mal devant lui, et seul son col de pull remonter sur son nez lui permettait de respirer ce bin air frais des terres désolée sans pour autant s'etouffer de sable. Commençais a se faire sentir, les chiens sauvage criais a la lune, les derniers Rataupes s'enfoncais sous-terre pour se protéger des prédateurs nocturne comme les écorcheur ou encore les Yao Guaï. Le bâtiment dit fut en vue apres deux heures de marche supplémentaire, il comptait le rejoindre pour ensuite remonter vers le nord et ainsi croisers ses deux-bienfaiteur accompagnés de leurs capsules brûlante d'envie d'être échangée avec Dust. Il se stoppa net a cent cinquante metre, des lumieres de projecteur vinrent inonder l'avant du batiment. Dust ne prit pas plus d'une secondes pour chercher, trouver et partir se planquer derriere un rocher; " Ce bâtiment est donc habité. Surement un avant-poste Raiders avant Fairfax... Sont chiant a s'installer partout ceux-la..." . Dust prit alors la peine de sortir son crayon et d'écrire sur son bout de papier l'emplacment du batiment, l'activité humaine, mais sans pouvoir ressencer le nombre de personne, de la ou il etiat, seule quelques silouhette se dessinais sur le sol tapis des ombres des inconnus. Mais pour ne pas risquer de mel se faire comprendre, il ne précisa pas si cela etait des Raiders en avant-poste, ou totu siumplement une nouvelle colonie d'habitant neutre. Il decida de bifurquer plus loin pour rejoindre les deux membre des Dissident, le contract encore en main avec un joli paquet de pas moins de mille deux capsule.

" - Alors les gars on m'attendait?
- Tres drôle, allez envoye nous le paquet qu'on en finissent! Rouspeta le premier.
- Je ne savais pas qu'il y avait de si mal poli personnage chez les nobles Dissident... Voila le papier, tout y es, je n'ai pas su entrer dans les égout, mais j'ai put deceller deux taques permettant d'y acceder.
- Comment ca pas dans les egout? Dit le second.
- Trop de Raiders etaient en place, je n'aurai rien sur faire, mais cependant, il y avait du mouvement comme si ils allaient partir. Et j'ai deceller une position habitée au sud-ouest d'ici, a environ une heure de marche.
/ Le premier prit alors la sachoche de capsule et se mit a en compter six cent avant de me tendre la sacoche a moiti-vidée/
- Attendez c'est quoi ce probleme la?
- Le probleme est que tu na ressencer que la moitié, la surface, alors que tu devais ressencer les sous-sol! Repondit sechement le premier.
- Quoi? Vous foutez de moi la!? J'ai risquez ma peau a péntré dans Fairfax, c'est déjà bien que je soit revenut...
- Peut-être, reprit le second, mais la moitié du travail la moitié du salaire. On te recontactera peut-être plus tard, garde la radio en compensation.
- Quoi non, mais.... ohhh... allez revenez quoi... <Et putain.. font chier ces radins..."

Dust énerver, empoigna son couteau de combat et alla le planter dans un arbre mort a moins de trois metre, une fois calmer il se releva, prit son couteau et se mit en route vers sa cachette à Megaton ou il allait recherchez ses derniers Caps.

[HJ; Voila, bonne continuation attention au vilain ]

- Allez !! Viens !! On dégage !!! , chuchota le Raider à la longue vue à son coéquipier, dont le sang qui s'écoulait du nez ne semblait le troubler outre mesure.....

Il leur fallait rendre compte à Arlequin de la localisation des membres de l'expédition et de leur prise de contact avec le vétéran de la CdA et la jeune femme....

Il attendit donc patiemment que l'ensemble du groupe fut rentré, en refrénant son envie de tirer dans le tas, sachant pertinnement qu'il n'aurait pas le dessus, puis, se faufillant discrétement quelques pas plus loin derrière une bute rocheuse, il y retrouva, avec son compagnon de massacres, la vieille moto qu'ils avaient retapé...

Après l'avoir fait démarrer avec une pétarade clairement audible dans le calme silence du crépuscule, ils partirent en trombe vers FAIRFAX....

hrp: bon, je me dévoue, pour relancer, mais ça fait rp orienté là.....

HEYRDICH franchit le seuil et pénétra dans ce qui devait jadis être le hall d'entrée d'un batiment acceuillant du public, bien qu'il ne put en reconnaitre précisement la fonction. La jeune femme qu'il avait entr'aperçut alla chercher dans une vieille armoire ce qui semblait être des rafraichissements, pendant que le reste de l'expédition rentrait dans la pièce en en inspectant, peutêtre par curiosité, la disposition des lieux.

Alors que la jeune femme disposait gobelets et cruche d'eau sur une table métallique au centre , avec un petit sourire convivial, et que le guerrier de la CdA assemblait une sorte de barricade sommaire pour bloquer l'entrée, un étrange son se repercuta dans le silence de l'immensité du désert, semblable à une série de pétards éclatant grossièrement....

Se tournant vers la jeune femme, il y aperçut une lueur de crainte...

"Qu'est ce que c'était?" Demanda HEYDRICH, ce à quoi le soudard répondit......

"Qu'est ce que c'était?" Demanda l'un des membres de cette expédition, ce à quoi Mat répondit "Cela doit être l'un de ces maraudeurs qui arpentent les terres désolées!!!" avec une expression de profonds mépris sur le visage, en fixeant des yeux l'extérieur, puis, se tournant vers le scientifique, il reprit:

"Il y a de cela près de deux semaines, moi et mon escouade sommes tombés dans une embuscade dressées par un groupe de ces criminels, à une certaine distance d'ici....."./

Mat se tût quelques instants, comme si le souvenir de cet événement le hantait encore, mais il continua :"On était trois, il étaient 5... je crois...Dans une telle situation, on aurait largement eu le dessus, mais cette embuscade avait été bien préparée...très bien préparée...Carlos, mon second, qui ouvrait le chemin en éclaireur, est mort le premier, blessée dans une chausse trappe garnie de pieux: il était ensuite une cible facile pour les autres....".

Mat fit une pause et reprit:" De vraies bêtes sauvages!!! Dingues !!! Et il y avait un gars, leur chef visiblement, car il leur donnait des ordres....Vraiment le genre cinglé !!! Il était fringué bizarrement et avait du maquillage sur le visage" dit il, faisant un vague geste de la main sur son visage....

Carine fit un pas et lui mit la main sur l'épaule. Mat lui répondit d'un sourire et demanda à l'expédition :"Mais vous avez mieux à faire que de m'écouter ressasser tout ça !!! Il nous reste un peu d'eau, cela vous dit???".

La scene était assez étrange, et même un peu inconfortable pour Diego. Le petit campement établis par leurs hotes dans ces ruines de fortunes se résumait à si peu de choses. Quelques planches dressées sur des parpaings; la taille des planches définissait ce qui du mobilier était table, et ce qui était chaise. Une jolie blonde, qui affichait un sourire transpirant de desespoir, et un solide guerrier à certains moments aussi frêle devant ses propres récits de violences qu'une fillette de 5 ans...

On venait de leur présenter un peu d'eau en guise de rafraichissement. Il était difficile de distinguer lequel du contenant ou du contenu était le plus propre, mais ce n'était ni l'insalubrité de l'eau ou encore des lieux qui rendait Diego inconfortable. Les efforts de la belle blonde et du guerrier afin de sauver les apparences, de garder un semblant de contrôle sur les évènements, d'afficher sourire et hospitalité là où il y a tristesse, malheur et désolation, peut-être afin de garder intact un semblant de dignité… Ou peut-être se trompait il… C'est cela qui rendait Diego inconfortable, et qui expliquait pourquoi ce dernier n'avait encore prit la parole.

Quelques minutes s’écoulèrent durant lesquelles un silence de plomb s’installa. Diego fixa pensif le fond de son verre plein, où s’était agglutiné un mélange de poussière et de sable. Il le bu aux 2 tiers en prenant soin d’éviter la partie souillée, puis repositionna son verre en face de lui. Il n’avait pas soif, et s’il avait voulu boire, son choix ne se serait pas porté vers l’eau. Le whiskey présente au moins l’avantage de ne rien trahir de la poussière laissée au fond d’un verre. Du coin de l’œil, Diego put s’apercevoir que Sam était en train de faire la même découverte que lui, qui, sans s’essayer à la discrétion recracha instantanément dans son verre avant de grimacer de dégout.

Diego finit enfin par briser le silence, et lâcha calmement :

« Vous savez, Fairfax… C’est là que nous allons… »

Les deux hotes se retournèrent en direction de Diego, qui poursuivit :

« Ces « raiders », qui vous ont traumatisés… J’en conclu qu’ils vont nous… importuner. »

Diego fixa froidement le robuste soldat en armure, 10 secondes, peut être plus, puis il finit par lui demander d’un ton glacial, qui jeta un froid sur le visage de ses partenaires:

« Dis-moi, soldat… Le clown qui se marre parce qu’il a réussi à faire pleurer une fillette… Il réagit comment quand un régiment entier lui tombe dessus …? ».

« Dis-moi, soldat… Le clown qui se marre parce qu’il a réussi à faire pleurer une fillette… Il réagit comment quand un régiment entier lui tombe dessus …? » demanda Diego, ce qui gênea HEYDRICH au plus haut point vis à vis de leurs hôtes.

Il voulut tenter de dévier la conversation, mais il en fut devancer par le soldat.....

"Dis moi, mon gars, tu fais la grande gueule ici, bien à l'abri derrière 40 cm de béton, à bonne distance de FAIRFAX, bien retranchés avec des flingues sous la main, mais je peux te garantir que, une fois la bas, ces dingues feront plus que vous "importuner" !!!!" répliqua le soudard en se levant brusquement de sa chaise, pointant le doigt vers Diego.

Puis , se dirigeant vers un meuble bas, il ajouta: "Et ils sont plus d'une dizaine la bas, semble t'il, bien armés, bien retranchés". Il ouvra un tiroir et en sortit un datapad, une sorte d'engin permettant de visualiser une carte en 3 dimensions.

Se retournant, il leur montra l'engin en ajoutant: "Moi et mes hommes, on est bien entrainés. On devait patrouiller dans les environs pour cartographier les points de ressources. Nous ne sommes pas rentrés dans FAIRFAX, quand on a vu, au loin, le nombre de raiders patrouiller dans la région. Mais on a dû être repérés, ce qui explique l'embuscade".

Revenant à la table, il posa l'appareil sur la table métallique et expliqua:"Comme je l'avais dis, face à ces raiders, nous étions de taille, mais ce type bariollé de couleur, il n'est pas ...normal. Il me fait penser, avec le recul, à cette figure que l'on voit sur l'une des cartes d'un jeu de cartes, un 'joker', tant ses habits et son maquillage est criard et tant l'expression hilare de son visage semble irréelle. Mais surtout, il est vif !!! Très vif !!! et trés rapide!!!! Trop pour être naturel...." fit il accompagnant ses propos d'un vague geste de la main.

"Voyez vous, je m'y connais en tactique, mais là, on était vraiment bien piégé. Moi et Jason, on a du se replier chacun de son côté, mais on était trop à découvert. J'ai pû abattre deux d'entre eux, mais j'étais grièvement blessé. Et Jason.... Il n'a pas survécu...Ses cris de douleurs étaient intolérables...".

Se tournant vers Diego, il ajouta: "Je ne sais pas pourquoi vous voulez allez la bas, mais vous serez moins enjoué en y découvrant ce sur quoi nous nous sommes confrontés!!!!".

"Je ne sais pas pourquoi vous voulez allez la bas, mais vous serez moins enjoué en y découvrant ce sur quoi nous nous sommes confrontés!!!!" leur expliqua Matt.

Carine avait écouté le membre de la CdA leur expliquer son histoire, ce qui avait pour conséquence de lui rappeler ses propres mauvais souvenirs que la 'visite' des visiteurs lui avait un temps chassé de son esprit, tant cela lui redonnait une apparence de 'normalité' ....si près de FAIRFAX.

Elle prit alors la parole: 'Ils ont tué mes parents.....' dit -elle calmement et tristement, à la surprise générale des visiteurs.


Puis, après quelques instants, elle reprit: 'Nous sommes arrivés ici, dans cette région, il y a deux ans. On a découvert une maison pas trop délabrée à côté de l'ancienne ville et on s'y est installé. On récupérait les vieux métaux pour les revendre. Et, quelques nuits plus tard, ILS sont arrivés...." dit-elle, quelques larmes coulant sur ses joues.

Mat s'approcha pour la réconforter, mais elle reprit: "Ils nous ont emmenés au centre de la ville et il y avait des cadavres mutilés, suppliciés, tout partout, pourrissant à même le sol, ou accrochés dans des postures bizarres aux murs. Et leur chef est ce type bizarre, mais il était complétement dingue. Mon père lui a ordonné de nous libérer et .... Il l'a .... alors éviscéré à mains nues..." lacha t'elle en éclatant en pleurs.....

Matt la prit dans ses bras, mais elle leur hurla presque :"Ce type est un démon !!!... et c'est l'enfer qui vous attend la bas !!!!"

Diego resta de marbre en attendant que le gaillard en ait fini avec ses explications. La jolie blonde prit le relais, et finit même par hurler quelque chose, mais Diego resta perdu dans ses pensées. Ignorant la question qui venait de lui être posée un peu plus tôt, Diego, les yeux plein de détermination, répondit toujours aussi calmement:

"Rien ni personne ne se mettra en travers de nos projets... Rien ni personne ne compromettra LE PROJET... Pas même un clown, ou un guignol en collant moulant..."

L'excitation, la nervosité mélangé à la fatique lui faisaient trembler chaque membre. Il leva les yeux et jeta son regard sur ses hôtes, alors que peine et mépris semblait se bousculer dans ses yeux. Autour de lui, Heydrich et le reste de ses camarades venait de se redresser de leurs chaises, choqués de l'attitude soudaine de Diego. Celui ci poursuivit avec plus de véhémence:

"Mes pauvres... Mais je vous plein, je suis serieux... Mais s'il savait à quel point mon existence n'a déjà plus aucun sens... Des capsules? J'en ai pas. Une famille? J'en ai plus. Ma vie...? Qu'elle vie? J'en suis au même stade que vous... Est ce que j'en pleure pour autant? Regardez vous, pathétiques, à pleurnicher, excusez ma franchise. Resaisicez vous! Je vous tend mon fusil... Je vous offre une chance de venir vanger votre honneur, cet homme ne pourra pas me faire plus de mal que ce que j'ai déjà souffert... Vous pensez peut-être que c'est avoir une "grande gueule" que de dire ca... Je vous répondrais simplement que c'est être au pied du mur... Je le suis...Je n'ai absolument plus rien à perdre, si c'est réelement votre cas à vous aussi, alors joignez vous à nous".

Sam, Ted, Sonora, tous restèrent bouche bée. Diego, haletant, se rassit sur sa chaise. Il retomba presque instantanément dans ses pensées, imperturbable, comme si rien de tout ceci ne venait de se produire, fixant son verre souillé... Tout ceci le travaillait, le rendait nerveux tel qu'en témoignait sa dernière intervention, mais ce que Diego sentait et ne disait pas, c'est que les ennuis avaient peut être déjà commencés. Il se refusait à "croire" ses hotes... Tout ceci était trop beau, trop parfait pour être vrai. Il sentait derrière la moindre brindille de paille comme un arrière goût de mauvaise comédie... Des acteurs, envoyés pour les tromper? L'idée qu'il préférait refouler, mais qui le hantait. Comment au beau milieu du wasteland accorder si facilement sa confiance dans ces circonstances?

Diego l'avait décidé, il ne dormirait pas ce soir. Il ne dirait rien à ses camarades, dans le but d'éviter panique et problème, et afin de laisser une chance au destin d'infirmer ses suspicions. Il avait analysé la situation. Ses hôtes, dont l'attitude jusqu'à présent s'avérait catastrophique pour le moral de l'équipe, prêchant et glorifiant le monstre infâme qui serait bientôt leur ennemi à tous, était selon lui plausiblement la composante d'un stratagème morbide visant à tuer le moral et la motivation de l'équipe avant même que celle ci n'ai entammé la bataille, et Diego espérait profondemment que ses camarades n'en avaient pas été affectés.

Les pensées noires se bousculaient, s'écrasaient dans sa tête... "Prudence est mère de suretée...". Cette phrase se répétait en boucle. Où l'avait il entendue? Il l'ignorait. Etait il paranoïaque? Fatigué sans doute. Au milieu des conversations et du brouhaha il en vint même à se demander s'il n'était pas saoul. "Impossible" songea t il. Puis il revint à la raison et, se tournant vers Heydrich, lui dit si bas qu'il fut presque le seul à l'entendre:

"On gagnera peut-être pas, mais si on à peur d'y laisser la vie, autant rentrer tout dessuite pour Megaton".