[Expédition] Direction Fairfax

Ted (en fait cryo, je remplace ted, désolé si ça correspond pas trop à sa personnalité) avait suivi l'expédition depuis le début, sans trop parler, sans intervenir trop souvent dans les conversations, car il était surtout observateur du déroulement des opérations, mais, dans la situation ici-présente, il se devait d'intervenir.

Et c'est d'un ton neutre qu'il s'adressa à l'ensemble des membres:" La situation semble différente de ce que l'on a escompté à Mégaton... Mais je suis d'accord que l'on ne peut pas reculer. On va continuer jusqu'à FAIRFAX...demain..mais d'ici là, on aurait besoin de tous les renseignements que vous pourrez nous donner.... car on en aura besoin...." dit-il en posant une main amicale sur l'épaule de Diego. Puis, se tournant vers ses hôtes, il ajouta "...s'il vous plait...".


HS: si qqun pouvait récupérer et jouer le perso de splinter à ma place...J'ai déja trop de persos/pnj à jouer de mon côté....

Mat regarda les membres de l'expédition en secouant d'un air navré la tête pendant que carine se ressaisissait, en fusillant du regard Diego.

Il pose les coudes sur la table, main jointe, doigts entrelacés, devant son menton, sa bouche et sous son nez, en un air de reflexion, en regardant tour à tour Ted et Diego, puis prit la parole:

"Oui, des informations sur ce qui vous attends, vous en aurez besoin.... et de chance aussi, car, croyez moi, autant ces raiders, seuls, peu organisés, sans vrai chef, sont d'un danger avéré, mais peu important, autant, dirigé par ce fou, ils sont redoutables...car ce type, même s'il est dingue, sait comment les diriger dans le même sens et il est suffisamment intelligent pour avoir monté cette embuscade dans laquelle j'ais perdu mes hommes. Et, comme le dit Carine, il est anormalement puissant..... et extrémement sadique....".

Puis, s'appuyant sur son siège, il ajouta: "Ils sont encore plus d'une dizaine, ça, c'est une certitude!! Et ils ont transformés plusieurs des accés de FAIRFAX en traquenards. D'après ce que m'a dit Carine, après m'avoir soigné, ils se servent des Rues et Avenues de FAIRFAX comme d'un immense dédale piégé dans lequel ils exécutent leurs prisonniers comme pour un jeu morbide, dont j'ignore le but...s'il y en a un. Ils sont assez bien armés, mais ils n'ont pas de réelles formations militaires: peu précis, ils se contentent de mitrailler une zone. C'est d'ailleurs pour cela que j'estime que, sans leur chef, ils ne sont pas une menace extrémement importante ...Mais, LUI, c'est différent.... Il est rapide, vif, plus fort, plus précis, il sait les commander et ils lui obeïssent, et il sait comment les coordonner de façon à être éfficace sur le terrain....et pourtant, physiquement, il est incroyablement maigre et décharné, mais on sent, dans son regard, une joie sadique et une intelligence hors norme, derrière le voile de la folie. Ce sera lui le problème et sa mort sera votre solution aussi.".

Matt actionna alors l'appareil qu'il avait posé devant lui, ce qui généra une carte holographique plane en trois dimensions, planant au dessus de la table. Cette carte est celle d'une ville en très bon état, et différents symboles sont visibles, en d'autres couleurs, dessus.

"Voici FAIRFAX.... il y a de cela près de deux siècles...Mais nous n'avons pas pû déterminer les positions fortifiées des raiders... et de toute façon, il leur serait facile de les déplacer en deux semaines!!!! Que cherchez vous en particulier dans cette ville? Et est-ce que cela vaut la peine de risquer votre vie dans un lieu si dangereux???"

Heydrich prit son souffle afin de répondre à l'homme en armure, mais Diego le coupa net dans son élan et répondit à sa place:

"Ca le vaut, oui...".

Presque avachi sur sa chaise, le regard fixant un point imaginaire non loin de son verre, Diego poursuivit:

"Si votre clown a choisi Fairfax comme lieu de villégiature, c'est certainement pas un hasard.. Ce que nous cherchons, il l'a peut être déjà trouvé, et le garde jalousement... S'il est si intelligent que vous le dite, ceci ne fait aucun doute, et cela devrait en théorie décupler sa détermination, car ce que nous cherchons n'a pas de prix, et nous ne comptons pas négocier..."

Diego leva furtivement les yeux et lança un regard en direction de chacun des membres de l'expédition sans prendre la peine de bouger la tête, comme pour s'assurer de leur soutiens, puis reprit:

"Si Fairfax est un piege béant, inutile de se jeter directement dans la gueule du loup... Les affronter de face semble risqué, ils sont nombreux, il ne nous reste pas beaucoup de solutions...".

Diego se tourna vers Heydrich sans un mot. Il savait l'homme ancien militaire haut gradé, peut-être aurait il une suggestion quant à la stratégie à adopter?

(HS: thiefty reprend le rôle de ted, il a son mdp)

HEYDRICH avait écouté pensivement la conversation et, lorsque leurs deux hôtes leur avait décrit le chef des raiders, son comportement et ses facultés, il comprit ce qui s'était passé...

"Il n'y a plus de doutes dessus!!! Diego ici présent a raison sur ce point: cet être que vous décrivez comme étant le maître des raiders a bel et bien trouvé ce que nous cherchons, à savoir un laboratoire de recherche caché au coeur de FAIRFAX et utilisé il y a de cela plus de deux siècles à l'étude d'un projet secret, que l'on appelait projet AURORA ... car l'une des applications de ce projet était l'accroissement du potentiel physique, mental et intellectuel des soldats de l'époque...." expliqua HEYDRICH à l'assemblée.

Puis, il reprit, en direction des deux occupants des lieux: "Je suis natif de cette lointaine époque et j'ai travaillé dessus. L'une des applications était le ralentissement du processus corporel par cryogénisation, c'est à dire, en d'autres termes, la suspension temporaire de la vie comme dans un long sommeil.... et, par la force des choses, je suis un des sujets de cette expérience, ce qui m'a permis d'être ici présent deux siècles après. L'autre branche de ce projet, à savoir donc l'accroissement du potentiel humain, était alors très développé, mais pas encore finalisé. Je suppose que cela explique la démence de cet homme, comme effet secondaire du 'traitement'.... Vous comprenez qu'il est vital que l'on mette la main dessus, pour des objectifs scientifiques louables, surtout médicaux, mais aussi pour empêcher que d'autres criminels ne s'en emparent et ne deviennent aussi dangereux que cet homme...." ponctua t'il.

Ted enchaîna.

"Effectivement, l'obtention d'un tel dispositif serait très bénéfique. Par exemple, il pourrait aider à comprendre les transformations que nous avons subies, nous, les goules. Et en les comprenant, nous pourrons peut-être les inverser... Néanmoins, comme vous l'a dit Heydrich, nous ne savons pas ce que renferme cette chose. Voyez ce que cela a fait à ce fou. Nous ne pouvons pas laisser ces raiders en possession d'un tel pouvoir.


Nous servons une bonne cause. Aidez-nous."

Ted se rassit sur son fauteuil à moitié détruit, puis attendit la réponse de l'homme en armure.

"Nous servons une bonne cause. Aidez-nous." avait dit la goule, ce qui provoqua la réaction de carine, devançant celle du combattant qu'elle avait recueilli et soigné: "Quoi qu'il m'en coûte, je vais vous aider... et venir avec vous".

A ces mots, Matt se redressa et interrogea sa bienfaitrice du regard et obtient, comme réponse :"Si je reste ici, tôt ou tard, ils me tueront. Si je pars, ce sera pour aller où? Quelque endroit où j'irais, je serais en danger, comme toute personne honnête, face à des monstres comme ceux qui ont tué mes parents...Si chacun ne fait pas un effort pour arranger la situation, cela restera ainsi longtemps, très longtemps", puis, se tournant vers les étrangers: "J'espère que ce que vous cherchez est aussi utile et précieux que vous le pensez.....Je suis un bon tireur, au fusil sniper, cela vous sera utile.".

Matt aurait préféré qu'elle ne prenne pas cette décision, quitte à partir à sa place: depuis qu'elle l'avait soigné et abrité, ces deux dernières semaines, il était resté pour la protéger, mais, malgré ce court laps de temps, il la connaissait suffisamment pour savoir qu'elle ne reviendrait pas sur sa décision, aussi, et touché par son raisonnement implacable, il ajouta: " je vous accompagnerais aussi....Comme ça, nous aurons peut être plus de chances de passer leur défense. Mais il nous faudra être prudent... et avoir un plan de progression, car, si on y va de but en blanc, en ordre dispersé, ce sera la mort assuré....".

Puis, se levant: "Mais nous verrons cela demain matin..En attendant, passez le reste de la nuit ici. dit il en allant se poster derrière la barricade de l'entrée.

Le lendemain, la matinée fut passée à discuter suivant les différents modes d'approches de la ville et de la formation tactique de l'expédition.

En consultant les plans à disposition, il était clair qu'il fallait entrer dans FAIRFAX par Elis Island 's Street, puis bifurquer par l'Avenue Roosevelt, ce qui éviterait de longer la ville par le sud sur un quart de sa circonférence ,au risque d'être découvert.

Il faudrait une demi-journée pour arriver aux abords de cette netrée de la ville et carine connaissait un coin retranché où l'expédition pourrait passer la nuit en attendant l'aube.

Malgré ses protestations, carine, équipée de son sniper, serait au centre de la formation et les deux guerriers de la CdA, accompagné de HEYDRICH, équipé de son plan, ouvrierait la marche, et diego et ted fermerait cette marche. Sam ( s'il joue encore(?) ) serait au centre en appui, avec sonora (même question (?) ).

Matt distribua quelques munitions de reserves qu'il n'utiliserait pas, préférant s'appuyer sur son fusil à plasma.

Enfin, au début de l'après-midi, l'expédition se mit en marche vers FAIRFAX...

Aucun incident ne vint troubler le trajet, mais une sourde appréhension hanta HEYDRICH tout au loin du chemin....Il se doutait qu'ils étaient attendus...Dans cette ville, les raiders et ce fou psychopathe avaient eu tout le loisir de se retrancher et de s'embusquer et, s'il était si intelligent que Matt le laissait entendre, pénétrer dans cette ville jusqu'à la place centrale ne serait surement pas une partie de plaisir...

La nuit était tombée depuis une heure quand la vilel de FAIRFAX fut en vue: immense, mais dévastée, avec la moitié de ses immeubles encore debout, mais éventrés par la puissance dévastatrice de l'Atome, elle ressemble plus à un antique mausolée qu'aux cités jadis luxuriantes de son époque....

Et au coeur de cette ville, gardée par des fous criminels, se trouvait ce qu'ils cherchaient.......

Comme convenu, Carine guida l'expédition vers une vieille batisse , idéalement positionnée pour une bonne défense.... En y entrant, HEYDRICH découvrit un intérieur sommairement douillet, mais saccagé ..... et une photo accrochée à l'un des murs attira son attention: elle représentait un couple d'un certain âge, encadrant Carine!!!

Il comprit alors où il était et pourquoi la jeune fille réprima à grand peine une larme.....

Pour Diego, la nuit fut mauvaise, et des plus longues. La fatigue avait eu raison de ses résolutions, et il paya ses quelques heures de sommeil perdu tout au long de la matinée, en somnolant au beau milieu des conversations. Lorsque le convoit se mit en route en début d'apres midi, et que l'expédition au grand complet quitta les ruines, les jambes de Diego semblaient inhabituellement lourdes, et le soleil frappait plus fort que de raison. Le visage en peine et la tête lourde, il dût s'areter à plusieurs reprises afin d'éponger la sueur de son front, et se réhydrater.

Au fil des heures et de ses observations, Diego finit par se décrisper quelque peu vis à vis du colosse et de la jolie blonde. Alors que le groupe au grand complet semblait avoir adopté les deux "guides", Diego, lui, restait méfiant, silencieux, et en retrait, même si ses craintes se dissipaient peu à peu. Apres la conversation animée de la veille, un contencieux s'était crée entre les deux hommes. Sous fond de respect mutuel et de rivalité lattente, ni l'un ni l'autre ne s'était adressé la parole depuis, sans que cela n'entrave pour autant la progression du groupe...

A la nuit tombée, l'expédition gagnait enfin les abords de Fairfax. Rien ne semblait présager de la suite des évenements. Les ruelles éventrées étaient d'un calme singulier, et, à l'exception de quelques peintures et graffitis ébauchant le seaux de raiders fanatiques, semblaient dormir depuis plusieurs siècles. La troupe s'areta quelques instants. La jolie blonde fit un signe afin de suggérer le silence, et Heydrich et Matthew échangèrent quelques signes en silence afin de diriger les opérations et les déplacements.

Diego repoussa son chapeau en arrière. Un morceau de ficelle effiloché le maintenait plaqué contre sa nuque. Il prit son temps afin de jauger son arme, la passa silencieusement en revue; canon, douilles, gachette... Puis il se mit en position en compagnie de Ted à l'arrière du groupe, qui pénétra religieusement dans les ruelles de la localité maudite.

Après quelques centaines de metres, la jolie blonde fit un signe en direction d'une batisse peinant à tenir debout. Diego suivit la troupe non sans crainte à l'interieur de l'enceinte branlante. Il fut le dernier à penétrer à l'interieur de ce qui fut jadis un séjour. Devant lui, Ted, Sam, Heydrich et Sonora l'empechait de voir ce qu'il était en train de se passer, mais les sanglots de Carine lui parvenaient bel et bien aux oreilles.

La nuit passa dans cette batise situé à l'extérieur de FAIRFAX, mais suffisamment proche de ce coin dangereux pour que l'attention des veilleurs soit maxiamale lors des tours de garde.

Mais, mis à part quelque bruits furtifs de mouvements ça et là dans la campagne, surement du fait de la faune locale, aucun désagrement ne vient troubler la nuit.

Au matin, c'est le coeur plein d'appréhension que l'équipe se mit en mouvement vers la ville........

Suite à

https://wasteland.forumactif.org/les-etendues-dsertes-f31/fairfax-t164.htm#1991

Les tarés se calmèrent, éteignirent enfin cette maudite lumière et nous intimèrent d'entrer.

" Sérieux faut pas déconner, mais pour qui ils se prennent ces mecs ? " lançai-je sans grande conviction.

Nous nous approchâmes du bâtiment et pûmes enfin apercevoir nos mystérieux interlocuteurs. Un homme, qui semblait avoir été lessivé puis passé au sèche-linge plusieurs fois par la vie, et une femme, somme toute jolie, son air de chien battu apeuré la rendant un peu moins attirante qu'elle n'aurait put l'être. Les deux étaient assez bien armés et si ils avaient décidé de nous abattre tout à l'heure, on aurait pas fait long feu. L'homme exprima clairement qu'il ne nous voulait pas de mal, et qu'il avait seulement voulu se protéger.

* C'est ça ouais, c'est bon mec. Quoi ? *

Je me tournai vers lui, les yeux presque exorbités, tentant de garder mon calme : l'homme venait de citer Fairfax, et je me remis petit à petit sa phrase dans la tête: "avec ces dingues pas très loin, à FAIRFAX, il faut être TRES prudent si on tient à la vie".
Et merde ! Il semblait évident que tous nos soupçons sur Fairfax étaient avérés, et que l'effet "super on va tous en rando dans les Terres !" de notre expédition en prenait un coup. L'homme ne se rendit peut-être pas compte que sa phrase eut un effet fort sur le groupe...
Nous rentrâmes malgré tout dans le bâtiment. Il était en ruine mais il me semblait convivial, c'était assez bien aménagé à côté de la plupart des taudis des Terres Désolées, de plus la femme était en train de disposer des gobelets et de l'eau sur un table, en fait on avait eu vachement de chance de tomber sur ces 2 autochtones. L'homme bloqua l'entrée derrière nous, puis une pétérade résonna vivement dans le bâtiment.

* Sûrement une vieille moto, ou bien des Raiders qui s'amusent à foutre des pétards dans le cul d'un Molerat * pensai-je sans vraiment y faire attention.

Mais Heydrich s'en inquiéta tout de même, et l'homme confirma que c'était bien des Raider, avant de nous raconter sa vie, inutilement, pour ma part. Nous nous installèrent et prirent un peu de leur eau qu'ils nous offraient de bon coeur. A Megaton j'avais pris l'habitude de refuser l'eau qui était pour la plupart du temps infecté du goût amer de la radiation, mais cette fois-ci, je me forçai pour la petite blonde qui me servit mon verre, avant de très vite regretter mon geste de gentillesse. Je recrachai violemment la mixture au sol, mon sens du goût tout en alerte. Cette chose avait le goût d'un jus de poubelle de déchets nucléaires...

" S'cusez hein, je suis pas habitué aux cocktails locaux... " expliquai-je avec un petit sourire malgré tout.

Puis le silence s'installa, peut-être à cause de mon geste peu respectueux. Comme d'habitude ce fut Diego qui nous "sauva la mise" en parlant enfin du sujet sensible : Fairfax. Mais Diego nous choqua tous, lorsque lui, si respectueux et poli d'habitude, insulta l'homme qui tenait un énorme fusil plasma, chose assez contradictoire, qui me fit rire malgré tout, j'avais l'impression de retrouver le Diego de l'abri, qui était parfois tellement cynique et profitant d'un humour noir politiquement pas-correct.
L'homme s'énerva, et apparemment pour calmer sa colère nous fit un exposé complet et très intéressant de Fairfax et de ses habitants, je restai bouche bée et ouverte, le regardant s'affairer sans rien dire : la situation devenait enfin intéressante. L'homme et sa meuf nous parlèrent du chef des Raiders complètement barré et soit-disant "surnaturel". Quand la jolie blonde parla tristement de son histoire j'eus envie de la prendre dans mes bras pour la réconforter, chose dont je me retins, pensant à sa réaction qui ne serait sûrement pas celle que j'escomptai.
Puis Diego reprit la parole et nous fit un discours époustouflant sur sa condition. Je vis tous ses membres qui tremblaient, et comprenait bien ce qui se passait, l'adrénaline passait à forte dose dans le sang de Diego, qui parla sans souffler avant de se rasseoir brusquement. J'eus presque envie d'applaudir, ce mec était un leader né, j'étais prêt à le suivre jusqu'en en enfer après un speech comme celui-ci...
Ted calma le jeu et proposa à l'homme de partager encore plus d'informations dans le but de le détourner de Diego. L'homme accepta et nous parla encore une fois du chef des Raider, qui était apparemment un fin stratège, il mit enfin en route sa carte holographique, chose qui, comme d'habitude, m'émerveilla. Diego émit une hypothèse qui me fit plus peur qu'autre chose : le taré travelo chef des Raider aurait déjà trouvé le laboratoire...

* Oh putain, on va avoir du mal à rentrer dedans si c'est le cas... Va falloir péter la gueule à cette drag-queen de clown... * pensai-je soudainement.

Et Heydrich confirma l'info, en reliant le laboratoire aux aptitudes du clown de service...
Puis Ted réussit à émouvoir la jolie blonde qui accepta de se joindre à nous !

* YESSSS ! *

La situation était incroyable, et notre plan d'entrer dans Fairfax pour trouver le labo semblait fortement mortel et/ou dangereux, mais j'étais malgré tout très content que la blonde nous accompagne, en effet, le groupe manquait un peu de jolies meufs ! Et mon comportement macho, je n'en avais cure, ici c'était les Terres, et pas un endroit de bienséance et de bonnes manières comme chez ces tarlouzes de Tempenny Tower...
L'homme, bien sûr, décida lui aussi de nous accompagner pour surveiller sa blondie, de toutes façons son arme et son expérience de soldat ne seront pas de trop ! L'homme décida de prendre la garde toute la nuit, ce qui m'étonna mais ce dont je lui fut pleinement reconnaissant.
Durant la nuit je me levai vers 2h00 du mat' pour aller pisser et je décidai d'aller voir l'homme, il se trouvait au même endroit et dans la même position que quelques heures plus tôt.

" Eh mec ! " Il se tourna vers moi. " Merci pour tout. "

Il acquiesça d'un mouvement de tête et sembla satisfait, je retournai me coucher, content d'avoir expulsé mes deux envies.
[la pisse et le remerciement]
Le lendemain matin se tint une petite réunion pour que nous décidions de la tactique à aborder, nous décidâmes d'entrer par Elis Island 's Street, et je fus placer au centre de la formation en appui avec Sonora. J'acceptai sans contredire, n'y connaissant rien en stratégie. Mathew me donna quelques munitions de 9mm et de calibre 32 qui me permettèrent encore une fois de le remercier. Nous prîmes la route pour la bâtisse qui allait nous servir de point de début d'assaut, elle se trouvait aux abords de Fairfax, et lorsque nous nous en approchâmes, la tension fut palpable, et à chaque fois qu'un son claquai, tout le monde sursautai et se retrouvait à l'affût. Cette bâtisse se révéla être l'ancienne habitation de Carine, ce qui expliqua pourquoi elle avait l'air toute triste et les larmes aux yeux, cette fois-ci je n'hésitai pas et la prenait dans mes bras tout en posant sa tête contre mon épaule.

" ça va aller, tout va bien se passer à partir de maintenant, ne t'inquiètes pas. "

Elle se calma et nous passâmes la nuit dans sa baraque, sans incidents.
Le lendemain matin, je me levai serein. J'avais pas mal réfléchi durant la nuit, et avait découvert qu'au fond j'étais très proche de Diego sur un point : je n'avais rien à perdre, pas de famille, peu d'amis... Non, à part l'alcool et la médecine, je ne faisais plus rien de ma vie, et si cette expédition se terminait bien, j'étais persuadé que cela allait changer ma vie et la rendre plus intéressante, c'est pourquoi je me levai sans peur et sans reproches, prêt à aborder l'entrée à Fairfax, et prêt à botter le cul de cette tarlouze de travelo de drag-queen de clown !

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